Emmanuel Macron a reçu aujourd’hui un par un les responsables des principaux syndicats et du patronat. Ces entretiens portaient sur les orientations, la méthode et le calendrier de la réforme du Code du travail prévue pour l’été par le président de la République. Les leaders syndicaux, qui contestent le recours aux ordonnances pour accélérer son adoption, ont réclamé un allongement du calendrier.
Pendant la campagne, Emmanuel Macron a avancé trois axes pour la réforme. Il propose d’étendre la primauté des accords d’entreprise sur les conventions de branche, aujourd’hui limitée au temps de travail depuis la loi Travail de 2016. Il souhaite également l’introduction d’un plafond pour les indemnités prud’homales en cas de licenciement jugé sans cause réelle et sérieuse ainsi que la création d’une instance unique de représentation du personnel (qui fusionnerait les instances existantes).
Dans une interview au Journal du Dimanche ce week-end, le Premier ministre Édouard Philippe a déclaré que la réforme serait discutée avec les partenaires sociaux et au Parlement « à l’occasion du vote de la loi d’habilitation qui permettra au gouvernement de prendre des ordonnances », puis qu’il faudrait « aller vite ». Les ordonnances sont des mesures prises par le gouvernement, à condition d’y avoir été autorisé par un vote du Parlement, qui doit également les ratifier.
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