Le président américain s’est recueilli hier devant le mur des Lamentations à Jérusalem (également appelé Kotel), devenant le premier président américain en exercice à se rendre sur ce haut lieu du judaïsme. Pour le chroniqueur du journal israélien Haaretz Anshel Pfeffer, ce geste, sans être un signe clair de soutien à Israël, ne va pas dans le sens de la paix.
« Il y a une raison pour laquelle aucun précédent président américain en exercice n’a placé le Mur dans son itinéraire. Barack Obama, par exemple, avait visité le Kotel en 2008 lorsqu’il était candidat démocrate à la présidentielle, mais pas comme président en 2013. En tant que président, chaque action et chaque mot a des implications majeures et une visite du Mur occidental est susceptible de blesser les deux côtés du conflit – les Israéliens ou les Palestiniens. Un président essayant sérieusement de résoudre le conflit – ce qui fut le cas de chaque président ayant visité Israël par le passé – ne s’enferme pas ainsi. » Anshel Pfeffer
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