La réforme sur « la confiance dans notre vie démocratique » présentée hier par le ministre de la Justice François Bayrou montre, selon le journaliste Claude Askolovitch dans Slate.fr, à quel point le comportement des représentants politiques posait problème.
« La réforme Bayrou rappelle, par ce qu’elle porte, ce qu’étaient devenus nos politiques, ou ce qu’ils semblaient être : des pécheurs, qu’il fallait empêcher pour que nous les estimions à nouveau. Intituler une loi “pour la confiance”, comment mieux dire que le peuple l’avait retirée, et à raison ! Il y a dans ces lois une invite à la contrition des politiques et une validation des colères accumulées. Tout ce qui sera interdit était donc pratiqué, dans une superbe politicienne que nous tolérions ? Nous avons été ce pays, d’élus médiocres et faciles, gavés de petites prébendes ? […] Le premier effet d’annonce est dévastateur; il achève le désamour de ce qui fut; il appelle un renouveau. » Claude Askolovitch
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