Tandis que les épreuves du baccalauréat ont débuté ce matin, l’éditorialiste des Échos Jean-François Pécresse estime que ce diplôme a largement perdu sa raison d’être depuis que les inscriptions des étudiants dans l’enseignement supérieur sont enregistrées au préalable.
« L’avenir des bacheliers de 2017 s’est joué dès la fin du deuxième trimestre, lorsqu’il a fallu formuler une longue liste de vœux sur le portail en ligne admissions post-bac (APB). APB a tué le bac. Ou, pour être plus précis, le bac comme premier grade universitaire. Désormais, l’affectation des bacheliers repose sur cette boîte noire numérique de l’Éducation nationale dont l’objectif est surtout de désengorger des filières très demandées. […] Puisque le baccalauréat n’est plus la porte d’entrée dans le supérieur – et qu’il est irréaliste qu’il le redevienne un jour tant il faudrait en relever le niveau –, alors la logique est bien, comme le souhaite le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, de le concentrer autour de quatre épreuves finales fondamentales et de développer le contrôle continu. » Jean-François Pécresse
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