Google s’est vu infliger hier par la Commission européenne une amende de 2,42 milliards d’euros pour abus de position dominante. Rédacteur en chef des Échos, David Barroux estime que le plus grave pour l’entreprise américaine n’est pas le montant de l’amende, mais ce que la détermination de l’exécutif européen laisser présager.
« Pour le géant californien, le pire n’est pas d’être sanctionné pour des erreurs passées… Le plus dangereux est ce que cette décision implique pour les années à venir. Car, en creux, ce que la Commission vient de dire est que Google n’a pas le droit de tirer avantage de sa force en tant que moteur de recherche pour développer ses activités sur d’autres fronts. Une décision qui rappelle celle de 2008 qui avait obligé Microsoft, qui privilégiait Explorer dans l’environnement Windows, à ouvrir la porte à d’autres navigateurs internet. On commence là à imposer à Google une forme de “neutralité dans la recherche”. Le colosse du Net sait qu’il est désormais sous surveillance. » David Barroux
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