Devant le Congrès hier, Emmanuel Macron a appelé à « en finir avec la recherche incessante du scandale » et « avec le viol permanent de la présomption d’innocence ». Henri Vernet, rédacteur en chef adjoint au Parisien, estime que le président doit s’habituer à ce que les médias jouent leur rôle.
« Le message est clair. Tout comme l’était celui de Mitterrand fustigeant “les chiens” après le suicide de son ex-Premier ministre Pierre Bérégovoy. Pas davantage aujourd’hui qu’en 1993 le rôle de la presse n’est d’instruire des procès. Mais aujourd’hui comme hier, il consiste à enquêter et, une fois les éléments en main, à révéler. On n’a d’ailleurs pas vu naguère Macron s’émouvoir plus que les autres du sort de Fillon, sous les projecteurs des médias et de la justice. Ce président si attaché à la stricte répartition des rôles devra s’habituer à ce que la presse joue le sien. Quant à la “société de la confiance” à laquelle il appelle, elle ne se décrète pas. Elle se mérite. » Henri Vernet
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