Soazig Quéméner, rédactrice en chef politique pour l’hebdomadaire Marianne, estime sur Europe 1 que l’agression hier sur un marché à Bagneux de la députée de La République en marche Laurianne Rossi appelle Emmanuel Macron à créer plus d’espace pour l’opposition.
« La présidentielle n’a pas joué son habituel rôle cathartique. Les électeurs de droite continuent à penser que les affaires leur ont volé l’élection, ceux de Jean-Luc Mélenchon qu’ils ont presque gagné, ceux de Marine Le Pen que le système s’est organisé pour qu’ils perdent. Alors cet acte insupportable rappelle au chef de l’État que s’il prônait la bienveillance, il est aujourd’hui confronté à une société sans indulgence. […] Il va falloir qu’il invente durant ce quinquennat une manière subtile de laisser respirer les multiples oppositions qu’exacerbe sa majorité écrasante. Pour désarmer les mécontents qui comme l’agresseur d’hier se croiraient fondés à utiliser le plus archaïque mode d’expression politique : la violence. » Soazig Quéméner
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :