Le 23 novembre 1914, le Financial Times publiait un article sur le succès d’un emprunt public britannique pour financer la Première Guerre mondiale, affirmant que les demandes de titres « affluaient » et que l’emprunt était « sursouscrit ». Hier, 102 ans plus tard, le quotidien économique a publié un rectificatif : « Rien de tout cela n’était vrai. » Un archiviste de la Banque d’Angleterre et plusieurs chercheurs viennent en effet de découvrir que l’opération fut en fait « un échec spectaculaire » (seul un tiers des titres avaient été souscrits). Le gouvernement britannique craignant que cette nouvelle ait un impact désastreux sur le public, la Banque d’Angleterre trouva une astuce pour maquiller l’échec en finançant de faux achats de titres. Les chercheurs ont également révélé que l’économiste John Maynard Keynes était au fait du subterfuge et l’avait qualifié, dans une note confidentielle, de « manipulation magistrale ».
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