Présidente du parti au pouvoir en Birmanie et prix Nobel de la paix en 1991, Aung San Suu Kyi a dénoncé hier « un iceberg de désinformation » à propos de l’exode de la minorité musulmane de son pays, les Rohingyas. Face à son inaction, l’éditorialiste du Guardian George Monbiot estime qu’il est temps que les prix Nobel puissent se voir retirer leur récompense.
« Pour quiconque, le sort des Rohingyas, une minorité musulmane de Birmanie, est répugnant. Selon les critères qu’a fini par symboliser Aung San Suu Kyi, il est grotesque. Ils ont été décrits par l’ONU comme la “minorité la plus persécutée au monde”, un statut qui n’a pas changé depuis qu’elle est au pouvoir. […] Cette semaine, à ma propre stupéfaction, je me suis retrouvé à signer une pétition pour le retrait de son prix Nobel de la paix. Je crois que le Comité Nobel devrait conserver la responsabilité des prix qu’il décerne et les retirer si les lauréats violent plus tard les principes pour lesquels ils ont été distingués. » George Monbiot
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