La secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis par intérim Elaine Duke a demandé hier aux agences fédérales américaines de dresser la liste des logiciels de l’entreprise russe Kaspersky présents dans leur système informatique. Elles devront les avoir supprimés dans les 90 jours. Les autorités américaines soupçonnent l’éditeur d’antivirus d’entretenir des liens avec le pouvoir russe et craignent que la présence de ses produits dans les ordinateurs du gouvernement pose des problèmes de sécurité. Fondé en 1997 par un ingénieur passé par une école de cryptographie soutenue par les services secrets russes, Kaspersky affirme avoir 400 millions d’utilisateurs dans le monde, dont 270 000 entreprises. L’entreprise reconnaît aider des États, dont la Russie, à se protéger contre les attaques informatiques, mais nie fournir des informations sur ses clients aux services secrets russes.
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