Emmanuel Macron prononcera demain son premier discours devant l’Assemblée générale de l’ONU. Pour Gregory Viscusi, correspondant à Paris de Bloomberg, cette prise de parole devrait refléter la volonté du président français d’être présent dans tous les dossiers internationaux.
« La Corée du Nord a beau être de l’autre côté du monde et à 8 000 kilomètres du territoire français le plus proche, cela n’empêche pas le président de 39 ans de vouloir s’impliquer. Comme l’entendront les Nations unies lorsqu’il s’adressera à l’Assemblée générale mardi, Macron veut être impliqué dans tout. Avec le comportement instable de Trump, le Royaume-Uni préoccupé par le Brexit et l’Allemagne durablement privée d’une véritable armée, il y a un vide là où le monde s’était habitué à voir un pouvoir occidental prendre l’initiative en matière de sécurité. Pour Macron, qui dirige une nation nucléarisée qui est l’un des cinq pays disposant d’un veto au Conseil de sécurité de l’ONU, c’est l’occasion de redonner à la France son rôle d’interlocuteur sérieux acquis dans l’après-guerre. » Gregory Viscusi
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