Sous la pression d’une commission d’enquête du Sénat américain sur les interférences du pouvoir russe dans l’élection présidentielle, Facebook a accepté hier de lui fournir le contenu de publicités qu’il a publiées. Le groupe avait annoncé le 6 septembre avoir repéré 470 faux comptes « probablement administrés depuis la Russie » ayant dépensé près de 100 000 dollars entre juin 2015 et mai 2017 pour publier 3 000 annonces mettant en avant de fausses informations. Interrogé dimanche par ABC News, le sénateur Adam Schiff, membre du Comité du renseignement de la Chambre des représentants, a déploré que Facebook laisse de « trop nombreuses questions sans réponse » et qu’il ait fallu « autant de temps » pour connaître ces détails. Au lendemain de l’élection présidentielle, Mark Zuckerberg, le patron du réseau social, avait qualifié de « folle » l’idée selon laquelle les fausses informations sur Facebook auraient « influencé l’élection ».
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