Le tsunami de 2011 au Japon, qui a provoqué l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima, a précipité dans l’océan Pacifique quantité d’épaves et de débris. Une équipe de chercheurs rapporte, dans un article publié vendredi dans la revue Science, avoir analysé une fraction de ces restes retrouvés sur les côtes américaines entre 2012 et 2017 et avoir dénombré 289 espèces animales ayant fait le voyage : des crabes, des coquillages, des vers, et même deux types de poissons venant du Japon. Le transport des animaux a bénéficié de matériaux durables comme la fibre de verre ou le plastique. Un tiers des espèces retrouvées sont déjà présentes sur les côtes américaines. De futures recherches permettront de savoir si les autres s’implanteront durablement et auront un impact sur l’écosystème.
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