Emmanuel Macron a, dans une réflexion filmée mercredi, accusé certains ouvriers du sous-traitant automobile GM & S de « foutre le bordel » au lieu de chercher un autre travail. Dans Slate.fr, le journaliste Claude Askolovitch estime que ces propos sont en cohérence avec la pensée du président.
« Le seul bordel est celui des commentaires, si l’on s’offusque au lieu de comprendre. Emmanuel Macron, cette semaine, a voulu dire quelque chose d’important au salariat : on a raison de ne pas se révolter. […] Ce président n’est pas un politique de flatterie et chatteries duplices. Macron n’a pas courtisé les ouvriers. Il les a triés. Il s’est montré, chez les Whirlpool, urbain et attentif, humain, concerné; avec les GM & S, agacé et brutal, par ses mots et les lacrymogènes de ses forces de l’ordre. Il n’y avait là ni dérapage ni contradiction, mais une cohérence absolue, politique. Doux à ceux qui s’en sortent, parce qu’ils l’ont mérité. Dur à ceux qui fuient leur destin. » Claude Askolovitch
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