Le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy avait donné jusqu’à ce matin, 10 heures, au président de la Catalogne Carles Puigdemont pour dire s’il avait ou non déclaré l’indépendance de la région. Dans une lettre diffusée peu avant l’expiration de l’ultimatum, celui-ci écrit : « Si le gouvernement de l’État persiste à empêcher le dialogue et à continuer la répression, le Parlement de Catalogne pourra procéder, s’il l’estime opportun, au vote de la déclaration formelle d’indépendance, ce qu’il n’a pas fait le 10 octobre. »