Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, une institution de l’ONU, a annoncé l’annulation de la nomination de Robert Mugabe, président du Zimbabwe, comme ambassadeur de bonne volonté dans la lutte contre les maladies sexuellement transmissibles. Cette désignation, mercredi dernier, avait été très décriée. Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, l’avait jugée « absolument inacceptable ». Le directeur exécutif de l’ONG Human Rights Watch avait affirmé que c’est « la corruption de Mugabe qui a décimé le système de santé au Zimbabwe », soulignant que le président zimbabwéen avait lui-même voyagé plusieurs fois à l’étranger pour bénéficier de soins. L’ONG UN Watch, qui veille au respect de la charte de l’ONU, demande la « mise en place d’une commission d’enquête internationale pour comprendre comment cela a pu arriver ».
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