Qu’a obtenu la France auprès de ses homologues européens ?
Les ministres du Travail et des Affaires sociales des pays membres de l’Union européenne sont parvenus à trouver un accord hier soir à l’issue d’une réunion à Luxembourg sur la révision de la directive des travailleurs détachés, signée en 1996. La Pologne, la Hongrie, la Lettonie et la Lituanie se sont opposées à l’accord, tandis que le Royaume-Uni, l’Irlande et la Croatie se sont abstenus. Emmanuel Macron avait fait de cette réforme l’une de ses priorités au niveau européen. L’accord fixe une durée maximale de 12 mois pour le recours au travail détaché, avec une dérogation possible de six mois supplémentaires. Il prévoit également « un salaire égal, à travail égal, sur un même lieu de travail », au lieu du respect du salaire minimum du pays d’accueil imposé jusqu’ici. L’entrée en application de la nouvelle directive est portée à quatre ans, soit début 2022 si elle est adoptée avant la fin de l’année. Le Parlement européen, qui se réunit jeudi, doit encore l’approuver.
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