124 personnes sont mortes de la peste et 1 133 autres ont été infectées par la maladie depuis le 1er août à Madagascar, selon la dernière mise à jour hier soir du bilan de l’épidémie réalisé par le ministère de la Santé publique de l’île. Parmi les victimes figure un Français résident de longue date de l’île, décédé la semaine dernière à Toamasina, dans l’est du pays, comme l’a confirmé un médecin de l’hôpital local à l’AFP.
806 personnes ont été guéries depuis le 1er août et 243 malades sont encore en cours de traitement. Les autorités malgaches signalent un ralentissement de l’épidémie : « Il y a une diminution des personnes admises à l’hôpital et une augmentation des malades guéris qui sortent de l’hôpital », a déclaré à la radio nationale le Dr Manitra Rakotoarivony, un responsable du ministère de la Santé publique.
L’épidémie de la peste est courante à Madagascar, où la première intrusion de la maladie remonte à 1898. Depuis, des épisodes de contagion se déclenchent fréquemment et à un rythme quasi annuel depuis les années 1980. Ce dernier épisode est différent des autres par son ampleur. D’habitude, les cas se déclenchent de septembre à mai et environ 300 à 400 cas sont déclarés par an ainsi qu’une dizaine de décès. L’Organisation mondiale de la santé recense 3 248 cas de peste enregistrés dans le monde entre 2010 et 2015, dont 584 mortels.
La peste est une maladie qui se développe chez les petits mammifères et se transmet par les puces. Chez l’humain, la maladie se développe principalement sous deux formes : pulmonaire et bubonique (inflammation des ganglions lymphatiques). La première se transmet par la toux et peut-être fatale en moins de 72 heures. La deuxième est la plus courante et peut être plus facilement traitée. Cette forme est tout de même mortelle dans 30 à 60 % des cas.
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