Avant l’ouverture aujourd’hui à Bonn de la 23e conférence sur le climat, l’ONU a jugé « catastrophique » l’écart entre les engagements des États et les besoins, dans un rapport publié la semaine dernière. L’éditorialiste des Échos Jean-Francis Pécresse estime que la conférence, si elle n’a pas le pouvoir d’imposer des mesures coercitives, devrait désigner et dénoncer les pays les plus pollueurs.
« Faute de pouvoir sanctionner les mauvais élèves, la Convention pour le climat devrait commencer à mettre chacun devant ses responsabilités en élaborant des stress tests climatiques, puis en publiant des indicateurs simples de conduite écologique […]. L’enjeu est de permettre à l’opinion publique mondiale de dénoncer et condamner, sur le modèle du “name and shame” anglo-saxon, les sabordeurs de la planète. Peut-être un #BalanceTonPollueur permettrait-il, là aussi, de rendre transparent ce qui était caché. Les citoyens doivent prendre le pouvoir écologique, c’est aussi cela qui est en jeu à Bonn. » Jean-Francis Pécresse
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