Plusieurs dizaines de princes royaux, ministres en exercice, anciens membres du gouvernement et hommes d’affaires ont été arrêtés samedi en Arabie saoudite, quelques heures après l’annonce de la création d’un comité anticorruption dirigé par le fils du roi, désigné prince héritier en juin, Mohammed ben Salmane. Sont notamment concernés 11 princes héritiers, dont Miteb ben Abdallah, fils de l’ancien roi et chef de la garde nationale, le ministre de l’Économie Adel Fakih et le prince Al-Walid ben Tatal, l’une des premières fortunes du pays. « Le royaume ouvre une nouvelle ère et une politique de transparence, de clarté et de responsabilité », a justifié hier le ministre des Finances Mohammed Aljadaan. Pour Fatiha Dazi-Héni, spécialiste de la péninsule arabique interrogée par Le Parisien, l’objectif de Mohammed ben Salmane est de « consolider son pouvoir en évinçant la nomenklatura de l’ancien régime ».
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