Le tribunal constitutionnel allemand a donné aujourd’hui à la chambre des députés jusqu’à fin 2018 pour voter la légalisation d’un « troisième sexe » sur les registres de naissance. La Cour fédérale de justice avait rejeté en août 2016 la demande de cette reconnaissance par une personne née en 1989. Celle-ci s’est alors tournée vers la plus haute juridiction, à laquelle elle a présenté des analyses chromosomiques montrant qu’elle n’était ni un homme ni une femme. « En France, une personne sur 5 000 naît intersexuée, avec plusieurs caractères sexuels », estimait dans une interview au Monde en 2014 le sociologue Arnaud Alessandrin. La plupart subissent alors une opération pour « fixer » un sexe. En mai, la Cour de cassation a rejeté la mention « sexe neutre » demandée par une personne née, selon son médecin, avec un « vagin rudimentaire » et un « micropénis ». Plusieurs pays tels que l’Inde, l’Australie ou l’Afrique du Sud ont légalisé un troisième sexe.
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