Le commissaire européen à la Fiscalité Pierre Moscovici a appelé mardi l’Union européenne à se doter en 2017 d’une liste noire de paradis fiscaux, en réaction aux « Paradise Papers » (des révélations sur l’évasion fiscale). Le ministre estonien des Finances, dont le pays assure la présidence tournante de l’Union européenne, a dit espérer « pouvoir adopter la liste en décembre ». L’idée d’établir une liste de paradis fiscaux commune à toute l’UE remonte à avril 2016, lors du scandale des « Panama Papers » (révélation de documents d’un cabinet d’avocats panaméen). Mais les pays ne sont pas parvenus jusqu’ici à s’entendre sur sa composition, ni sur d’éventuelles sanctions. « Le fait de figurer sur une liste noire est une sanction déjà extrêmement forte », a estimé mardi le ministre luxembourgeois des Finances. L’OCDE publie régulièrement une liste des États qui ne se sont pas engagés à respecter les standards internationaux. En 2009, elle comptait quatre pays. En 2017, elle ne mentionne plus que Trinité-et-Tobago.
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