Le Premier ministre libanais démissionnaire Saad Hariri est arrivé samedi matin à Paris où il a rencontré Emmanuel Macron et a annoncé son retour à Beyrouth mercredi. Le journaliste Pierre Haski, spécialiste de la diplomatie, estime dans le site d’information Middle East Eye qu’il sera difficile pour le président français de se tenir à égale distance de l’Arabie saoudite et de l’Iran.
« La partie diplomatique engagée par Emmanuel Macron est délicate, car en tentant de désamorcer la crise libanaise, il se place sur le chemin du nouvel homme fort de Ryad, le prince héritier Mohammed ben Salmane. Le président français a visiblement su surmonter les premiers obstacles en obtenant du dirigeant saoudien le départ de Saad Hariri vers Paris, mais ça ne garantit pas la suite. […] Dans la période de tension et de polarisation actuelle, peut-on être l’“ami” des deux pôles opposés ? C’est toute la question, et dans son jeu d’équilibriste diplomatique, Emmanuel Macron court le risque de se mettre à dos tout le monde… » Pierre Haski
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