La Birmanie et le Bangladesh ont signé aujourd’hui un accord sur le retour de réfugiés ayant fui au Bangladesh, où plus de 620 000 Rohingyas ont afflué depuis fin août selon l’ONU pour échapper aux violences dont ils sont victimes. Le texte convenu par les deux parties affirme que « le programme de retours doit débuter dans les deux mois », selon le ministère des Affaires étrangères du Bangladesh.
Cependant, les critères de rapatriement ou le nombre des personnes concernées ne sont pas précisés. « C’est une première étape », a estimé le ministre bangladais des Affaires étrangères. Le 14 novembre, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait exhorté la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi à permettre le retour dans son pays des Rohingyas.
Hier, le secrétaire d’État américain (l’équivalent du ministre des Affaires étrangères) Rex Tillerson a déclaré dans un communiqué qu’après « une analyse minutieuse et approfondie des faits disponibles » il est clair que les violences ayant poussé les Rohingyas à fuir la Birmanie constituent « un nettoyage ethnique ». Les États-Unis envisagent des « sanctions ciblées contre ceux qui seront jugés et tenus responsables de ces actes d’épuration ethnique », a-t-il ajouté. L’ONU avait dénoncé dès le 11 septembre une « épuration ethnique ».
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :