Plusieurs dizaines de radios guinéennes ont cessé d’émettre entre mardi et hier midi à l’appel d’une organisation rassemblant plusieurs médias privés se disant inquiète pour la liberté de la presse et la liberté d’expression dans le pays. Ce mouvement fait suite aux propos du président guinéen Alpha Condé, qui a menacé samedi de fermer toute radio diffusant les propos d’un syndicaliste à l’origine d’une grève qui touche le secteur de l’éducation depuis le 13 novembre et que le gouvernement juge « illégale ». La Guinée est 101e sur 180 pays dans le classement mondial de la liberté de la presse 2017 établi par l’association Reporters sans frontières. Dans un rapport publié aujourd’hui analysant la situation des médias dans le monde de 2006 à 2016, l’organisation britannique Article 19 estime que la liberté de l’information est au plus bas depuis 10 ans.
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :