Pourquoi l’élection d’un président était-elle bloquée en Nouvelle-Calédonie ?
Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie est parvenu aujourd’hui à élire son président après trois mois de blocage. Le représentant du centre droit, Philippe Germain (Calédonie ensemble, non indépendantiste), a été reconduit grâce à l’appui des indépendantistes. Des désaccords au sein de la droite anti-indépendantiste, pourtant majoritaire, étaient à l’origine du blocage. Depuis début septembre, le gouvernement se contentait d’expédier les affaires courantes. L’accord intervient quelques heures avant l’arrivée du Premier ministre, Édouard Philippe, prévue ce soir. Cette visite de quatre jours a pour but de préparer l’organisation fin 2018 d’un référendum d’autodétermination. Dans une déclaration commune, 10 des 11 membres du gouvernement affirment vouloir « ouvrir un dialogue approfondi entre les formations indépendantistes et non indépendantistes afin de préparer l’échéance du référendum et son lendemain ».
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