Le Conseil de l’Europe, une organisation agissant pour la défense des droits de l’Homme réunissant 47 États membres, a publié aujourd’hui un rapport dans lequel il pointe les « restrictions rétrogrades » dans plusieurs pays ayant entraîné un recul des droits des femmes dans l’accès à la contraception et à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Si le droit à l’avortement est reconnu dans 40 des États membres du Conseil de l’Europe, il fait souvent l’objet de restrictions. Les auteurs pointent « des mesures renforçant les critères à remplir pour les femmes afin d’avoir accès à l’avortement » récemment adoptées en Arménie, en Géorgie, en Macédoine, en Russie et en Slovaquie. La Pologne a adopté en mai une loi limitant l’accès à la pilule du lendemain. En Irlande ou à Malte, l’IVG n’est autorisée qu’en cas de viol ou de risque pour la vie. Le Conseil de l’Europe recommande à ses membres de ne pas supprimer des droits existants concernant l’IVG et de garantir l’accessibilité à des moyens de contraception.
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