La prochaine élection présidentielle au Burundi aura lieu en 2020. Pour la financer, le gouvernement met à contribution l’ensemble des électeurs, selon un système détaillé dans une ordonnance publiée lundi. Cette contribution décrite comme « volontaire » sera en réalité obligatoirement payée à partir du 1er janvier. Les citoyens non salariés devront verser 2 000 francs burundais (0,97 euro) par an et par ménage, les citoyens salariés paieront une contribution mensuelle dont le montant dépendra de leurs revenus et elle sera prélevée à la source pour les fonctionnaires. L’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, une ONG burundaise, a dénoncé auprès de l’AFP « un véritable impôt qui ne dit pas son nom ». En 2016, l’Union européenne a suspendu son aide au pays pour sanctionner la répression menée par le régime de Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005.
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