L’éditorialiste de RTL Alba Ventura voit dans la faiblesse des réactions à l’entrée de l’extrême droite au gouvernement autrichien le signe d’une banalisation de la progression du nationalisme.
« L’Autriche vient rappeler qu’après les Pays-Bas, l’Allemagne et la France, les extrêmes gagnent du terrain. Ce qui est frappant, c’est de voir qu’en Autriche il n’y a pas eu plus de réactions que cela. Ni à Bruxelles d’ailleurs. Rien à voir avec les protestations qui avaient suivi l’entrée du parti de Jörg Haider au pouvoir il y a 20 ans. En France, sept mois après l’élection présidentielle, on ne parle presque plus du Front national, parce que Marine Le Pen a été ridicule pendant le débat et que son parti s’est retrouvé mal en point, alors qu’elle a fait presque deux fois plus de voix que Jean-Marie Le Pen en 2002. L’extrême droite se banalise. C’est comme si derrière les questions migratoires, derrière les sujets sécuritaires, derrière l’islamisme radical (parce que c’est de tout cela qu’il est question), il était acquis que les partis nationalistes se développent. » Alba Ventura
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