La compagnie Kepco, premier fournisseur d’électricité de la région japonaise du Kansai (où se trouvent les villes d’Osaka et Kyoto), a annoncé aujourd’hui la fermeture de deux de ses réacteurs nucléaires en 2019. Arrêtés après la catastrophe de Fukushima, en mars 2011, ils n’ont pas été redémarrés et auront 40 ans en 2019, ce qui obligeait l’entreprise à solliciter auprès de l’autorité régulatrice une autorisation pour prolonger leur existence. Elle a estimé que le coût des travaux nécessaires pour les rénover et les relancer était trop important et a décidé de concentrer ses ressources financières sur les sept autres réacteurs, moins anciens, qui lui restent. Seuls 5 des 54 réacteurs nucléaires que comptait le Japon avant mars 2011 sont actuellement en service. Le pays tire désormais la majorité de sa production d’électricité du gaz naturel et du charbon.
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