L’éditorialiste du New York Times Roger Cohen, qui avait couvert les grandes manifestations en Iran en 2009, estime que le président américain Donald Trump a raison d’exprimer publiquement son soutien aux manifestants qui défilent contre les autorités depuis la semaine dernière dans une quarantaine de villes.
« La prudence excessive a été la source des pires échecs de la présidence Obama, notamment en Syrie. […] Trump a donc raison – même s’il ne comprend rien ou presque à l’Iran, même si son discours sur les “droits de l’homme” en Iran sonne creux de la part de quelqu’un qui défend parfois la torture, même si son soutien aux Iraniens est aujourd’hui grotesque venant d’un homme qui a commis l’erreur d’interdire l’entrée sur le territoire américain à la plupart d’entre eux – d’afficher sa solidarité et de tweeter que la “richesse de l’Iran est pillée” par “un régime iranien brutal et corrompu”. C’est le cas. Étant donné l’état des relations américano-iraniennes, il n’y a pas beaucoup d’inconvénients à ce franc-parler. » Roger Cohen
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