Alors qu’Emmanuel Macron a reçu aujourd’hui le président turc Recep Tayyip Erdogan à l’Élysée, Jana Jabbour, docteure associée au Centre de recherches internationales de Sciences Po et du CNRS, estime dans le Huffington Post que les tensions entre les États-Unis et la Turquie vont conduire celle-ci à se rapprocher de l’Europe.
« À la veille de l’arrivée à Paris de M. Erdogan, la justice américaine a inculpé Hakan Atilla, ancien responsable de la banque publique HalkBank, pour avoir installé un montage afin de contourner les sanctions contre l’Iran. Si le nom du président Erdogan n’est pas directement mentionné dans l’acte d’accusation, il n’en demeure pas moins que cette affaire nuit au pouvoir turc et contribuera à raviver les tensions entre Washington et Ankara. Or, les relations entre la Turquie, l’UE, et les États-Unis obéissent à une logique de balancier : lorsque les rapports entre Ankara et Washington se dégradent, ceci entraîne un réchauffement des rapports entre Ankara et Bruxelles. » Jana Jabbour
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