Une tribune signée notamment par l’écrivaine Catherine Millet et l’actrice Catherine Deneuve dans Le Monde mardi défendant la « liberté d’importuner » a suscité de nombreuses réactions en France et à l’étranger, dont celle de la chroniqueuse du Guardian Van Badham. Elle y répond en affirmant que la liberté sexuelle n’est possible que lorsqu’aucune contrainte n’est exercée.
« La “liberté sexuelle” est le droit de déterminer son propre comportement sexuel, sans coercition. Puis-je suggérer que ceux d’entre nous qui ont vécu sans pouvoir et sans statut comprennent peut-être cela avec une plus grande acuité liée à l’expérience que ceux qui en ont ? C’est du côté de personnes comme Woody Allen ou Harvey Weinstein et des autres hommes accusés d’abus – encore et encore – que se rangent Deneuve et ses amies avec leur lettre. Leurs actions ne sont pas de celles qui défendent la liberté, encore moins l’expression sexuelle ou l’identité féminine. Elles soutiennent ceux qui trouvent des excuses pour s’en prendre à des femmes sans pouvoir. » Van Badham
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