L’institut national de statistiques Insee a annoncé hier qu’il intégrerait à partir de mai à son calcul du PIB (la production totale dans le pays) une estimation de la création de richesse liée à la consommation et au trafic de drogue en France. Cette révision portera sur l’ensemble des résultats publiés par l’Insee depuis 1947. L’institut répond à une demande formulée en 2013 par l’organe de statistiques européen Eurostat, pour harmoniser les calculs du PIB dans l’UE. Ces dernières années, plusieurs pays, dont l’Italie et le Royaume-Uni, ont accepté la demande d’Eurostat de s’aligner sur les Pays-Bas qui comptabilisaient déjà les activités liées à la consommation de drogue et à la prostitution. L’Insee a choisi de n’intégrer que le trafic de drogue, estimant qu’il s’agissait de transactions commerciales consenties librement, contrairement au proxénétisme.
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