Le Premier ministre, Édouard Philippe, a présenté hier son projet de réforme de la SNCF. Éditorialiste à Ouest-France, Patrice Moyon rappelle que l’État ne doit pas oublier sa responsabilité dans l’endettement du transporteur ferroviaire.
« Sur le fond, le gouvernement a raison de s’attaquer à ce dossier. Ne rien faire serait fragiliser la SNCF qui doit se préparer à affronter de nouveaux concurrents sur ses lignes avant la fin du quinquennat. D’autres pays européens ont pris une longueur d’avance. […] Attention, cependant, aux mauvais procès. […] Dans ce dossier, l’État se défausse un peu vite de ses responsabilités passées. C’est bien lui le principal fautif. Le statut des cheminots est sans rapport avec la dette colossale de la SNCF. La France paye très cher la multiplication inconsidérée des lignes TGV, car parallèlement, depuis plusieurs années, les gouvernements qui se succèdent taillent dans les crédits accordés à la modernisation des lignes. » Patrice Moyon
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :