Emmanuel Macron a déclaré le 13 février que si la France avait « des preuves avérées » que des armes chimiques étaient utilisées en Syrie, elle frapperait l’endroit d’où sont organisées les attaques. Sur France Inter, le médecin Raphaël Pitti, membre de l’UOSSM, une ONG veillant à un accès aux soins en Syrie, dénonce ce positionnement en affirmant que des attaques au chlore ont lieu quotidiennement, mais que la nature commune et volatile de cet élément chimique empêche d’en apporter la preuve.
« La preuve, on ne peut pas la faire. La preuve c’est de nous faire confiance, nous médecins. Au niveau des hôpitaux, nous voyons arriver à un moment donné tant de personnes provenant de la même zone, présentant la même symptomatologie respiratoire, parce que c’est comme ça que ça se présente. C’est une attaque au chlore parce qu’il y a l’odeur en même temps, qu’il y a l’atteinte respiratoire alvéolaire avec un œdème aigu pulmonaire. Ces gens meurent. Monsieur le président de la République, il y a des attaques au chlore tous les jours en Syrie. » Raphaël Pitti
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