Des élections législatives auront lieu dimanche en Italie. La politologue italienne Sofia Ventura estime dans Le Monde que l’ancien Premier ministre Silvio Berlusconi, qui a conduit la campagne de la droite, bénéficie de la radicalisation des électeurs [€].
« Tous ceux qui s’intéressent à la politique italienne se posent aujourd’hui la même question : comment est-il possible que Berlusconi occupe de nouveau le devant de la scène et que, à la veille des élections, la coalition dont il est à la tête (Forza Italia, la Ligue du Nord, de Matteo Salvini, et Fratelli d’Italia, de Giorgia Meloni) apparaisse comme l’unique force capable d’obtenir la majorité absolue ? […] Une offre politique de centre droit, mais toujours plus orientée à droite tire un grand avantage de la radicalisation des électeurs italiens. En même temps, même pour un électeur plus modéré, qui ne vote pas à gauche et craint le saut dans le vide que représente le Mouvement 5 étoiles, il n’y a que cette offre politique, surtout après l’échec du projet de Renzi de faire du Parti démocrate un grand parti réformiste susceptible d’attirer aussi bien les électeurs du centre et du centre droit. » Sofia Ventura
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