Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré début février que les Français du groupe État islamique arrêtés au Kurdistan syrien seraient « jugés par les autorités judiciaires locales ». Marie Dosé, avocate au barreau de Paris, considère dans Libération qu’ils devraient l’être en France.
« Les magistrats antiterroristes français sont saisis du départ en Syrie de chacun d’entre eux, donc d’infractions susceptibles d’être sanctionnées d’une peine d’emprisonnement ferme allant jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité. […] Autrement dit, nul ne peut décemment considérer que la justice antiterroriste française ferait preuve du moindre laxisme ou d’un quelconque angélisme. La réticence de nos gouvernants à assurer et à assumer leur rapatriement n’est que le pendant d’une opinion publique mal informée, à qui l’on fait croire que nous aurions tout à craindre de leur retour. » Marie Dosé
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