Le président slovaque, Andrej Kiska, a appelé hier à un « remaniement en profondeur du gouvernement » ou à « des élections anticipées », en réponse à la « crise de confiance » provoquée par le meurtre du journaliste Jan Kuciak et de sa petite amie, fin février. Rédacteur pour le site d’investigation Aktuality.sk, Jan Kuciak enquêtait sur de possibles liens entre les autorités, dont le Premier ministre, Robert Fico, et une mafia italienne implantée en Slovaquie. Une vingtaine de manifestations, dont l’une a réuni 25 000 personnes dans la capitale Bratislava, ont eu lieu vendredi en mémoire du journaliste et contre la corruption. La semaine dernière, deux collaborateurs de Robert Fico, cités dans un article de Jan Kuciak, se sont mis en retrait de leurs fonctions le temps de l’enquête et le ministre de la Culture a démissionné pour protester contre l’assassinat.
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