Emmanuel Macron et la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, ont présenté mardi leur projet de réforme pour lutter contre la surpopulation carcérale. Delphine Boesel, présidente de la section française de l’Observatoire international des prisons, une association de défense des droits des personnes détenues, regrette dans Le Monde que les propositions n’aillent pas assez loin [€].
« Si le discours du président bouscule quelques lignes sur la place centrale à accorder à la prison, la diminution du nombre de détenus n’est aujourd’hui pas acquise. Loin s’en faut. Seule une réelle politique de moindre recours à l’emprisonnement peut permettre de l’atteindre. […] Si certains de ces points ont été évoqués, d’autres sont écartés (dépénalisation) ou éludés (détention provisoire, révision de l’échelle des peines). La comparution immédiate, procédure particulièrement pourvoyeuse d’incarcération et symbole d’une justice expéditive où l’on ne sait rien ou pas grand-chose des personnes que l’on juge, n’a pas non plus trouvé sa place dans le discours du président. » Delphine Boesel
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