Philip Stephens, éditorialiste politique du Financial Times, estime que si le Royaume-Uni avait plus vivement réagi à l’empoisonnement d’un ex-agent russe sur son sol en 2006, la Russie n’aurait pas tenté de recommencer il y a 10 jours.
« Le mépris du régime de Vladimir Poutine pour le Royaume-Uni est évident depuis un certain temps. Vous n’utilisez pas une arme comme les Novitchok sans vous attendre à être découverts. La symétrie avec le meurtre à Londres d’Alexander Litvinenko en 2006 est frappante. […] La faible réponse du Royaume-Uni à cet outrage explique probablement pourquoi Moscou a pensé pouvoir agir en toute impunité. […] Il est plus que temps de débarrasser l’ambassade de la Russie à Londres de ses espions. Idem pour ce qui est d’imposer des restrictions sur les finances et les déplacements des alliés de M. Poutine dans les milieux d’affaires. » Philip Stephens
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