Le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a neuf mois pour prendre des mesures afin de combattre la pollution lumineuse. Sollicité par trois associations de défense de l’environnement, dont France nature environnement, le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative, a ordonné hier à l’État d’édicter les arrêtés prévus par la loi de 2010 « portant engagement national pour l’environnement » afin de limiter les effets de la lumière artificielle sur les personnes et sur l’environnement, ainsi que de réduire la consommation d’énergie. Ceux-ci n’ont jamais été pris par les ministres de l’Environnement qui se sont succédé, à l’exception d’un arrêté en 2013 concernant l’éclairage des bâtiments non résidentiels. Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), un établissement public, le nombre de points lumineux de l’éclairage public a augmenté de 89 % en France entre 1992 et 2012.
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