Béligh Nabli, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques, un centre de réflexion, estime sur le site Chronik que l’autoritarisme du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, réélu hier, ne suffit pas à assurer la sécurité du pays, touché par plusieurs attentats depuis 2013, ni sa prospérité.
« Le régime a sombré dans une dérive autoritaire perçue avec bienveillance par des Occidentaux qui, à l’image des Russes, sont focalisés sur le spectre islamiste. […] Pourtant, non seulement le régime de répression est généralisé et va bien au-delà de la mouvance islamiste, mais – derrière la stabilité apparente – cette politique répressive échoue à assurer la sécurité et la relance économique du pays. […] Non seulement le programme de réformes lancé en 2016 a nourri une forte inflation, mais les déséquilibres structurels qui ont contribué au soulèvement populaire de 2011 demeurent prégnants : dépendance alimentaire et financière, pauvreté croissante… Le libéralisme économique et l’intégration de l’économie égyptienne dans l’économie mondiale ne profitent qu’à un petit nombre. » Béligh Nabli
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