La répression par l’armée israélienne d’une manifestation palestinienne a fait 18 morts vendredi à la frontière avec la bande de Gaza. Alors que l’État hébreu refuse l’ouverture d’une enquête indépendante, Simon Tisdall, éditorialiste du quotidien britannique The Guardian, craint une escalade de la violence dans la région.
« La situation est particulièrement dangereuse en raison du timing et du contexte. Vendredi marquait le début de six semaines de manifestations menant au 70e anniversaire du “Nakba” le 15 mai, littéralement la “catastrophe” selon les Arabes, qui suivait la déclaration d’indépendance d’Israël le 14 mai 1948. Les États-Unis vont également déplacer leur ambassade à Jérusalem en mai. […] Si les violences de Gaza continuent et s’étendent, l’intransigeant Hezbollah libanais peut être tenté d’intervenir. […] Pour finir, voilà une dernière date menaçante en mai pour votre calendrier. Trump devrait se retirer de l’accord sur le nucléaire iranien le 12 mai – et potentiellement renverser le château de cartes qu’est le Proche-Orient. » Simon Tisdall
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