Correspondant des Échos aux États-Unis, Nicolas Rauline estime que les grands groupes du numérique comme Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft (Gafam), qui ont jusqu’ici largement échappé à la régulation, sont désormais scrutés par les responsables politiques américains.
« L’étau législatif se resserre sur tous les géants de la Silicon Valley, après une ère de laisser-faire, en partie encouragée par la porosité des liens entre politiques américains et Gafam. […] Avec l’administration Trump, la donne a néanmoins changé : la Maison-Blanche se montre moins sensible aux arguments d’entreprises réputées proches des Démocrates. […] Mais, surtout, l’opinion publique n’a plus le même regard sur des entreprises longtemps considérées comme atypiques. Elle est mûre, après les scandales à répétition qui ont touché les Gafam et touché au cœur leurs principes les plus chers : le droit de vote, avec l’ingérence russe et le rôle de Facebook dans la campagne, la liberté d’entreprendre avec la concurrence d’Amazon, la vie privée avec les failles de sécurité chez Yahoo. » Nicolas Rauline
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :