Journaliste spécialiste de la Turquie, Ariane Bonzon estime dans Slate.fr que le président turc Recep Tayyip Erdogan a décidé mercredi d’avancer de près d’un an et demi la date de l’élection présidentielle parce qu’il n’est pas sûr de rester populaire longtemps.
« Les prochaines élections sont vitales pour l’avenir de Recep Tayyip Erdogan, car la nouvelle Constitution ouvre au président nouvellement élu la perspective de disposer de deux mandats de cinq ans, avec l’entrée en vigueur d’un nouveau régime, qui accorde au chef de l’État des pouvoirs de type présidentialiste. Encore lui faut-il être élu. Or, les perspectives sont incertaines. Malgré un fort taux de croissance, l’inflation et le chômage sont bien là. […] La popularité du président repose avant tout sur le bien-être économique des électeurs qui lui savent gré de le leur avoir apporté durant ses quinze années de mandat passées. […] D’où l’importance d’avancer cette élection présidentielle. » Ariane Bonzon
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