Le président du Nicaragua, Daniel Ortega, a renoncé hier à la réforme de la Sécurité sociale qu’il souhaitait instaurer, encouragée par le Fonds monétaire international afin de réduire le déficit de l’organisme estimé à 76 millions de dollars. Le projet prévoyait d’augmenter les cotisations sociales des salariés et des employeurs et de baisser de 5 % le montant des retraites. Son annonce lundi dernier a déclenché deux jours plus tard plusieurs manifestations dans le pays, faisant au moins 25 morts, dont un journaliste, selon l’ONG Centre nicaraguayen des droits de l’homme. Des sympathisants du parti au pouvoir sont accusés par les manifestants de s’en être pris violemment à eux. Le président, qui a qualifié samedi les manifestants de « délinquants » a décidé hier de retirer sa réforme pour éviter le « chaos ». Il s’agissait des manifestations les plus violentes depuis son arrivée au pouvoir en 2007.
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :