Les correspondants du New York Times à Paris Alissa Rubin et Adam Nossiter estiment qu’Emmanuel Macron, qui est depuis hier en visite d’État aux États-Unis, fait avec Donald Trump un pari risqué, mais dont il est coutumier.
« M. Macron a établi un lien marqué avec l’instable président américain, qui s’est fait une fierté de tester, voire de s’aliéner, certains des plus anciens et plus fidèles alliés des États-Unis. M. Macron a fait le pari, étant donnée l’impopularité de M. Trump, qu’il peut le courtiser sans être terni par lui, ou même qu’il peut peaufiner sa réputation de dirigeant si psychologiquement avisé qu’il est capable d’avoir l’oreille d’un président américain étant sur bien des points son exact opposé. […] M. Macron a bâti sa carrière en exprimant une attention respectueuse et flatteuse à des personnalités puissantes plus âgées. M. Trump n’est que le dernier d’une succession de tels hommes – François Hollande, l’ancien président français, Jacques Attali, un ancien conseiller présidentiel – que M. Macron a intelligemment utilisés, puis dépassés. » Alissa Rubin et Adam Nossiter
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