Mediapart a révélé la semaine dernière que la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, chargée de contrôler les dépenses des campagnes électorales, s’était étonnée de promotions « d’un pourcentage anormalement élevé » accordées par des entreprises à l’équipe d’Emmanuel Macron pour l’organisation de plusieurs événements de sa campagne présidentielle. Hadrien Mathoux, journaliste à Marianne, estime qu’en matière de financement, le chef de l’État a très vite compris comment s’accommoder des règles de la politique.
« Il apparaît qu’Emmanuel Macron a compensé l’absence de formation politique le soutenant par un réseau de donateurs extrêmement puissant. Plus de 10 millions d’euros ont été récoltés par le candidat En marche auprès de particuliers. […] Jeune en politique, le “nouveau monde” semble déjà expert dans l’art de jouer avec les règles pour ne pas dépasser le plafond des comptes de campagne. Car comme l’expliquait à Marianne le professeur de droit public Romain Rambaud, ces petites et grandes ristournes relèvent d’une “zone grise” difficile à contrôler. » Hadrien Mathoux
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