Moins de deux jours après le retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, l’armée israélienne a dénoncé dans la nuit de mercredi à jeudi des tirs de roquette effectués par les forces iraniennes présentes en Syrie en direction de positions israéliennes dans le Golan. Elle a précisé que quatre projectiles avaient été interceptés par les systèmes de défense antimissiles, ne faisant pas de victimes. Situé dans le sud-ouest de la Syrie, le plateau du Golan a été conquis en 1967 par Israël qui en revendique la souveraineté.
Israël a annoncé avoir bombardé, en riposte à cette attaque, plusieurs dizaines d’installations militaires contrôlées par l’Iran en Syrie : sites de renseignement, de logistique, de stockage et postes d’observation. Israël a frappé « presque toutes les infrastructures iraniennes » dans le pays, a affirmé le ministre de la Défense, Avigdor Lieberman. Cette offensive a fait 23 morts, en majorité des militaires iraniens, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, une organisation proche de l’opposition au régime de Damas, basée à Londres et s’appuyant sur un réseau de correspondants.
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